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    •  Synopsis officiel :

    Leo, un homme sombre et énigmatique, brigadier de police, est hanté par la disparition de son fils. S'armant d'un arsenal offensif et défensif, cet homme possédé est résolu à se purger de ses démons. Eva, une mère célibataire tentant tant bien que mal de joindre les deux bouts, et sa fille adolescente Cali vivent dans un quartier défavorisé et n'ont pas les moyens de s'offrir une bonne protection. Quand une poignée de «purgeurs» masqués pénètrent chez elles et les capturent, elles n'ont d'autre choix que de s'en remettre à leur libérateur fortuit, Leo. Au détriment de sa mission de vengeance «autorisée» contre celui qui a porté préjudice à sa famille, Leo, témoin de l'enlèvement d'Eva et Cali, ouvre le feu sur leurs agresseurs alors que Shane et Liz, un couple sur le point de se séparer, sont les victimes d'un acte de sabotage sur leur voiture à quelques minutes seulement du début de la Purge. Trouvant refuge dans le véhicule blindé que Leo a laissé ouvert pour porter secours à Eva et Cali, Shane et Liz s'allient alors à eux pour tenter de se défendre contre ceux qui ont la ferme intention d'exercer leur droit à la tuerie. Alors que ces cinq nouveaux alliés sont poursuivis à travers la ville, dans un sinistre jeu de «tue-moi ou je te tue» effaçant la frontière entre vengeance sponsorisée et justice humaine, tous sont amenés à remettre en question tout ce que leurs dirigeants leur ont toujours prôné. (Sources : allocine.fr)

    •  Synopsis Personnel :

    Encore une fois, le synopsis d'allocine.fr est trop long (vraiment trop long!). Ce second volet raconte l'histoire de Léo, voulant purger pour se venger de la perte de son fils. Durant la nuit, il est témoin de l'enlèvement d'une femme et de sa fille, et décide de leur venir en aide. Ils tenteront alors de survivre pendant ces 12 heures de tuerie légale.

    • Mon avis :

    Dans sa globalité, le film peut être considéré comme une bonne suite. On y découvre de nouveaux personnages, dont le principal est un homme sombre et torturé par la mort de son fils (et qui se la joue un peu Rambo sur les bords), une mère et sa fille vivant dans un quartier pauvre de la ville, et un couple sur le point de rompre.

    James DeMonaco nous montre un pays perverti par l'argent, les riches pouvant acheter les pauvres afin d'assouvir leurs besoins macabres. Nous retrouvons de temps en temps l'atmosphère inquiétante du premier film, mais un cran en-dessous. Certes, les groupes de chasseurs sont terrifiants, les personnes riches peuvent elles aussi faire peur, puisqu'elles semblent avoir tout pouvoir sur cette Purge, mais nous sommes quand même bien loin de la qualité du premier volet.

    Même si un sentiment d'attachement se crée, les acteurs sont moins charismatiques, ce qui rend les personnages moins touchants, voir même un peu ennuyeux. Ce n'est cependant pas le pire. Malheureusement, James DeMonaco s'est empêtré dans le "réchauffé", ce qui fait que certaines scènes sont prévisibles (c'est gros comme une maison, comme on dit chez moi!). Bien entendu, je ne m'attendais pas à un scénario aussi original que le premier film, mais peut-être pas aussi banal.

    Pourtant, de bonnes choses se dégagent de cette réalisation. Cette fois-ci, l'intrigue ne se passe pas dans une maison, mais dans toute la ville, ce qui donne des plans très sympas, et parfois même très classes. Ou encore ce groupuscule anti-purge, dénonçant l'éradication de la population la plus pauvre par le gouvernement lui-même.

    Les hurlements et les coups de feu qui retentissent de temps en temps rendent le climat du film angoissant, quelques scènes sont même dérangeantes, mais, comme je le disais plus haut, la tension n'est pas aussi palpable que dans American Nightmare, premier du nom.

    • Conclusion :

    American Nightmare 2 : Anarchy est une grosse chasse à l'homme de niveau national qui n'arrive vraiment pas à la cheville du premier. Nous pouvons donc le considérer comme un bon film de divertissement, mais sans plus (pas cool pour lui...).

     

    • Niveau Frisson :

                      

     

    • À voir, ou pas?

     

     

    À VOIR!

     

     

    Parce qu'on a vu le premier...

     

     

     

     

     


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    • Synopsis officiel :

    Une femme tente d'innocenter son frère, accusé de meurtre, en démontrant que le crime est dû à un phénomène surnaturel. (Sources : allocine.fr)

    •  Synopsis personnel:

    On ne peut pas dire que allocine.fr se soit creusé la tête pour créer ce synopsis. Pour moi, Oculus, c'est (en effet) une jeune femme qui tente d'innocenter son frère, et par la même occasion, son père, l'un accusé de meurtre par les autorités, l'autre par les souvenirs de deux enfants. Elle devra prouver qu'un miroir surnaturOculusel est à l'origine de tout, sans pour autant tomber dans les pièges macabres de celui-ci.

    • Mon avis :

    Pour visionner ce film, je me suis mise en condition : lumières éteintes et écouteurs dans les oreilles. Tous les feux étaient au vert, la bande annonce en elle-même faisait un peur. Et puis...

    Et puis le film a commencé. Le premier quart d'heure était décevant, les jump scare étaient ratés et visibles à des kilomètres! Je me suis alors demandé dans quel genre de nanar je m'étais embarquée. Et puis...

    Et puis voilà un autre jump scare, toujours visible à des kilomètres, mais pour je ne sais quelle raison, j'ai littéralement sauté au plafond ! Sans m'en rendre compte, j'étais angoissée, stressée. Sous tension ! Mais pourquoi?

    Eh bien, tout simplement parce que ce film est franchement bien réalisé!

    Oculus raconte deux histoires, celle de Kaylie et Tim Russel, enfants et adultes. Les deux histoires s'entrecroisent jusqu'à ce qu'elles se mélangent pour n'en former plus qu'une. C'est propre, fluide et je dirais que c'est de là que le film tire sa force. Mais pas que!

    OculusOculus, ce n'est pas que le récit d'un miroir qui-fait-peur ! Il est bien plus que ça... il est intelligent, machiavélique. Il ne prend pas possession de qui que ce soit comme dans Mirrors. Non. Il est comme un chuchoteur (un genre de serial-killer), faisant ressortir le côté obscur de sa victime, jusqu'à le pousser à commettre l'irréparable. Il tourmente psychologiquement, il torture l'esprit jusqu'à rendre fou...

    Vous comprendrez donc pourquoi, après ces quelques petites explications (sans spoilers!) que le moindre poils du corps de La Proprio se sont dressés (moi, pas trop...).

    En fin de compte, la tension s'accumule peu à peu, autant par les jump scare que par le jeu des acteurs. Plus le film avance, plus l'état psychologique des personnages s'aggrave. Ils doutent de tout et n'ont confiance en rien, tout comme nous !

    En bref, Oculus nous prend par surprise (petit canaillou!). L'angoisse s'installe lentement, mais sûrement et honnêtement, certaines scènes sont vraiment, vraiment flippantes.

    • Conclusion :

    Oculus est un film assez long à se mettre en place, mais une fois qu'il est bien installé, à l'aise à siroter son petit cocktail, il vous terrorise et vous fait regarder les miroirs différemment. Alors oui, il prend son temps, mais c'est pour mieux nous faire relâcher nos sphincters.

    • Note frisson :

                   

     

    •  À voir, ou pas?

     

    À VOIR !

     

     

     

     

     

     


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    • Synopsis officiel :

    Coincé entre un boulot qui l'ennuie et sa famille qui le brime, Duncan est loin d'être heureux. Sa vie tourne carrément au cauchemar lorsqu'il est pris de douleurs intestinales aigües. Il s'avère bientôt qu'une bestiole immonde et ultra-violente est à l'origine de ses maux... (Sources : allocine.fr)

    • Synopsis personnel :

    Je crois que c'est la première fois que je suis complètement d'accord avec le synopsis d'allocine.fr. Je n'ai rien à ajouter, à part...

    Bah non, en fait! Je n'ai vraiment rien à ajouter (que d'inspiration!).

    • Mon avis :

    Alors là, je peux vous assurer que vous ne tomberez pas sur un scénario aussi original, voir improbable que celui de Bad Milo! Et, bien entendu, je vais vous expliquer pourquoi.

    Pour commencer, qui est Milo? Si je vous le dis, vous ne me croirez pas! Milo est (tout simplement) une espèce de parasite vivant dans le ventre du personnage principal, Duncan, qui réagit à un niveau très élevé de stress. Une fois que le niveau ultime de stress est atteint, notre "petit" Milo apparaît en sortant de... la face cachée de Duncan pour aller s'attaquer à la cause de cette tension.

    Vous l'aurez compris, ce film est bien plus comique que terrifiant.

    Nous faisons la connaissance de personnages plus loufoques les uns que les autres : un patron magouilleur et légèrement salaud sur les bords, une mère cougar qui pousse son fils à lui donner des petits enfants (par tous les moyens possibles et inimaginables), un psy complètement braque et un père devenu un hippie fumeur de joints (mais attention, c'est prescrit par le médecin!). En fin de compte, le seul qui semble normal, c'est celui qui a un parasite qui lui sort du derche...

    Dans un registre un peu plus sérieux, Bad Milo! nous montre la détresse psychologique d'un homme dans notre monde actuel, rythmé par le travail, le besoin de fonder une famille, de supporter celle déjà existante, et vivre avec un sentiment de vide, d’abandon. Ainsi, Jacob Vaughan aborde ce sujet délicat avec un sens de l'humour certain et décalé.

    En bref, Bad Milo! est une comédie horrifique qui sort de l’ordinaire! Alors chapeau l'artiste pour cette réalisation aussi drôle que délurée!

    • Conclusion :

    Bad Milo! est un bon téléfilm mélangeant l'horreur et la comédie sur un fond de psychologie, de mythe Maya (Mythe De Notre Anus) et de parasite presque mignon, quand il n'est pas en train d'étriper, ou d'émasculer... Que du bonheur!

    • Note frisson :

                   

     

    •  À voir, ou pas?

     

    À VOIR !

     

     

     Ce film est déconseillé aux Anussophobes (oui, ça existe!).

     


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    • Synopsis officiel :

    Depuis la mort brutale de son mari, Amelia lutte pour ramener à la raison son fils de 6 ans, Samuel, devenu complètement incontrôlable et qu'elle n'arrive pas à aimer. Quand un livre de contes intitulé 'Mister Babadook' se retrouve mystérieusement dans leur maison, Samuel est convaincu que le 'Babadook' est la créature qui hante ses cauchemars. Ses visions prennent alors une tournure démesurée, il devient de plus en plus imprévisible et violent. Amelia commence peu à peu à sentir une présence malveillante autour d’elle et réalise que les avertissements de Samuel ne sont peut-être pas que des hallucinations...(Sources : allocine.fr)

    • Synopsis personnel :

    Je crois que tout est dit dans le synopsis d'allocine.fr, mais j'aimerai tout de même ajouter quelque chose.

    En effet, depuis la mort de son mari, Amelia lutte seule contre l'esprit de son fils. Elle ne reçoit aucune aide de la part de sa famille pour essayer de contrôler son fils, et elle refuse celle qu'elle pourrait recevoir. Cette femme est seule avec son fils qui ne semble pas tout à fait normal.

    • Mon avis :

    Ce métrage m'a fait peur, m'a émue, m'a révoltée... et m'a refait peur. Oui, Mister Babadook n'est pas qu'un simple film d'épouvante, il est plus profond, et je vais tâcher de vous expliquer pourquoi.

    En premier lieu, parlons de la partie "horreur" : votre tension monte dès la première scène du film puis ne redescend qu'au moment ou vous sortez de la salle de cinéma. Tout dans cette réalisation est fait pour exploiter votre angoisse et votre peur (parfois primaire) des choses et des objets qui vous entourent (la peur des monstres dans le placard, par exemple). Ça va même encore plus loin, car Jennifer Kent a énormément joué sur les détails pour que vous ayez une impression de tension constante et éprouvante (le jour, comme la nuit). Les acteurs eux-mêmes sont sources de sursauts ou de stress. D'ailleurs, le fils d'Amelia est pour moi la première cause de tension dans ce film. Pas parce qu'il fait peur ou parce qu'il est inquiétant, mais parce qu'il est particulièrement chiant (comme dans la pub pour les hôtels Ibis).

    En second lieu, et comme je le disais plus haut, Mister Babadook n'est pas seulement un film-qui-fait-peur bien réalisé, c'est bien plus complexe que ça. Jennifer Kent nous décrit un personnage principal, Amelia, comme une femme fatiguée, sans joie, qui travaille et élève son fils parce qu'elle n'a pas vraiment le choix. Nous nous rendons rapidement compte qu'elle a une relation étrange avec son fils, qu'elle ne l'aime pas. Elle se laisse, lentement mais sûrement, dépérir. Son fils, quant à lui, aime profondément sa mère et, pour une raison que nous ne connaissons pas tout de suite, lui promet régulièrement de toujours la protéger.

    Ce moment du film (pas seulement celui-ci, hein!) est vraiment émouvant, et nous comprenons assez vite que si son fils est si insupportable, c'est parce qu'il recherche l'attention de sa mère (et son amour, par la même occasion), qu'elle ne lui accorde que très peu.

    Puis Mister Babadook apparaît. Ainsi leur petit monde imparfait dans lequel la mère et le fils évoluent s'effondre. Je n'en dirai pas plus, sinon vous seriez victime de spoiler, et ce n'est pas le but recherché.

    Bref, Mister Babadook est un très bon film d'épouvante, (La Proprio n'était pas à l'aise en le regardant toute seule dans une grande salle de cinéma!) sur fond de "exorcisez vos démons et apprenez à vivre avec".

    • Conclusion :

    Mister Babadook est un très beau film, éprouvant et angoissant à souhait, mais qui nous fait réfléchir à la morale de toute cette histoire. Ce film a été pas mal récompensé lors du festival du film fantastique de Gérardmer (Prix du Jury, Prix du Jury Jeunes de la Région Lorraine, Prix de la Critique Internationale, Prix du Public) et a eu droit à deux autres nominations (Grand Prix, et Prix du Jury SyFy Universal). Je croix que les récompensent parlent d'elles-mêmes.

     

    • Niveau frisson :

            

    • À voir, ou pas?

     

     

    À VOIR !

     

     

    Nous pouvons aussi applaudir Jennifer Kent qui signe ici son premier long-métrage!

     


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    • Date de sortie : 18 Février 2014 (DTV)
    • Réalisateur : Anthony C. Ferrante (House of Bones)
    • Acteurs : Ian Ziering (Beverly Hills), Tara Ried (American Pie, Alone in the Darck), John Heard (Mistresses, Modern Family)
    • Nationalité : Américain

     

    • Synopsis officiel :

    Un ouragan s'empare de Los Angeles. Des milliers de requins s'abattent sur la ville et terrorisent la population. Fin, un surfer également propriétaire de bar, accompagné de ses amis Baz et Nova, part à l'aventure afin de sauver son ex-femme April et leur fille Claudia... (Sources : allocine.fr)

    • Synopsis personnel:

    Pour le coup, c'est difficile de faire un meilleur synopsis que celui d'allocine.fr. Si jamais je m'amusais à ajouter quelque chose, je risquerais de vous raconter le film (et ce n'est pas le but!).

    • Mon avis :

    Quand on connaît la maison de production "The Global Asylum", vous pouvez directement vous attendre à un film de série B, ou plus communément appelé "Gros Nanar"! En effet, The Global Asylum s'est spécialisé dans ce genre de métrage à petit budget, diffusé par la chaîne SyFy. Ce genre de film fonctionne très bien, et a un vrai public qui attend avec impatience les prochaines productions (comme La Proprio!).

    Sharknado est donc un enfant de cette boîte de prod', et nous pouvons dire que le réalisateur s'est surpassé! Anthony C. Ferrante nous propose un mélange entre "Les Dents de la Mer" et "Twister". D'ailleurs, le titre résume à lui tout seul le film.

    Bien entendu, il ne faut rien prendre au premier degré, ça vous gâcherait le plaisir de visionner Sharknado. D'autant plus que ce film ne se prend vraiment pas au sérieux et l'assume complètement, il est remplit de gros clichés, de faux raccords et de scènes franchement hilarantes.

    Les personnages n'ont rien d'extraordinaire. Par exemple, Fin, qui est le personnage principal, est la caricature du mec ordinaire, qui devient d'un coup, d'un seul, un super héros sauvant la veuve et l'orphelin. Les effets spéciaux laissent à désirer, en même temps, il ne faut pas s'attendre à grand chose de la part de The Global Asylum, pour les raisons évoquées plus haut. Du coup nous avons des requins en carton, qui changent de taille quand ça les arrange, qui se baladent dans les rues, les égouts et même dans les maisons... et oui.

    En fin de compte, Sharknado est un film très original, qui fait un peu mal aux yeux (bah oui, les effets sont vraiment dégueulasses!) mais qui est réellement drôle et peu ordinaire.

    • Conclusion :

    Je crois que nous pouvons remercier The Global Asylum et Anthony C. Ferrante pour nous avoir créé un film qui, si je ne me trompe pas, est déjà culte!

     

    • Niveau frisson :

     

                   

     Bah oui, je ne pouvais pas mettre un crâne... Ni un   chaton...

     

     

    • À voir, ou pas?

     

    À VOIR !

     

     

     


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